C’est aux Etats-Unis, en Pennsylvanie, vers Chester, que le plus grand mur végétal du monde vient d’être inauguré.
D’une surface de 378m2, ce mur est composé de 40 000 plantes de 25 espèces différentes et a nécessité 2 520 heures de travail soit un tiers d’année.
Réalisé par « Gsky Plant System », un designer spécialisé dans l’ornementation végétale des bâtiments urbains, il s’agit du nouveau conservatoire botanique, « East Conservatory Plaza », des jardins Longwood. Grâce aux technologies les plus avancées, GSky a équipé le mur de capteurs de surveillance à distance qui assurent un goutte à goutte continu à 3 800 endroits différents pour que la végétation puisse s’épanouir et résister à toutes les conditions atmosphériques.
Comme tous les «murs verts», il assure une isolation thermique et phonique. Il peut aussi favoriser la dépollution de l’air. Il va ainsi permettre d’améliorer la qualité de l’air (et la santé humaine par la même occasion) en capturant approximativement 7 tonnes de poussière et autres toxines polluantes par an, soit l’équivalent de ce que pourraient faire naturellement 90 arbres.
D’autre part, il offre également une protection du bâtiment contre les pires intempéries, et par conséquence une diminution des coûts d’énergie pour tempérer l’espace. Enfin, véritable barrière aux agressions sonores, ce mur transforme cet espace en un lieu de tranquillité et de recueillement.
On peut rappeler que le concept a été inventé dans les années 90 par Patrick Blanc, botaniste et chercheur au CNRS. En 2004, le Musée des Arts Premiers du quai Branly à Paris, inaugure sur l’une de ses façades le plus grand mur végétal du monde : 800 m2 et 15000 plantes.
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gsky
