Les murs extérieurs


Le mur végétal extérieur

Les murs végétaux ont le vent en poupe. On en trouve sur de grands bâtiments administratifs (le musée du Quai Branly), mais aussi de plus en plus dans les rues des villes européennes. Plantes grimpantes, mousses, sédum, le tout accroché à des supports grillagés doublés de feutre absorbant et parcouru de réseaux d'irrigation : on y retrouve le parfum des antiques jardins babyloniens...
Lubie politiquement correcte, ou initiative durable ? Deux psychologues de l'Université du Surrey en Angleterre ont évalué l'impact de ces constructions sur les riverains. Outre le caractère esthétique largement plébiscité, on note une amélioration de l'humeur des passants (les bâtiments sont décrits comme « bons pour le moral ») et le pouvoir de susciter des émotions positives – joie, détente, optimisme...

"Objectifs du Grennelle de l’Environnement

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France parmi l’ensemble des secteurs économiques. Il consomme actuellement environ 68 millions de tonnes d’équivalent pétrole, soit 42,5% de l’énergie finale totale. C’est chaque année plus d’une tonne
d’équivalent pétrole consommée par chaque Français. Il génère 123 millions de tonnes de CO2, soit 23% des émissions nationales. Ces émissions ont augmenté d’environ 15% depuis 1990. Chaque Français libère ainsi dans l’atmosphère environ deux tonnes de CO2.
L’objectif du Grenelle de l’Environnement est de réduire les consommations d’énergie du parc des bâtiments existants d’au moins 38 % d’ici à 2020 et, à cette fin, de rénover complètement 400 000 logements chaque année à compter de 2013.

Développer des bâtiments positifs en biodiversité

Un bâtiment positif en biodiversité est un écosystème préservé ou restauré dans une ville essentiellement minérale. Plus agréable visuellement, plus sain et plus accueillant, il contribue à rendre la ville plus vivable et à atténuer la densité ressentie. Ainsi plusieurs études nord américaines (Environnement Canada, 2006) montrent qu’une végétalisation de 6% des toits réduirait la température urbaine de 2°C en été. A l’échelle du territoire, l’enjeu biodiversité est maximum : il s’agit de stopper la destruction des espaces naturels et recréer ou renforcer la biodiversité dès que possible.

Quels sont les impacts des murs végétaux sur la biodiversité ?

  • Avec 30 à 40 plantes par m2, ils offrent de véritables espaces végétaux sur des surfaces inexploitées
  • Ils créent des zones d’accueils pour des espèces animales ou végétales
  • Ils favorisent la fraîcheur de l’air ambiant grâce à l’évapo-transpiration des plantes

Améliorer la qualité de l’air

Le mur végétalisé est véritablement capable de dépolluer l’atmosphère grâce à la phyto-respiration des végétaux. La concentration forte de végétaux permet d’absorber l’air pollué, la diversité des espèces de plantes composant le mur est elle-même garante de l’absorption de molécules très diverses. Des résultats remarquables : Le mur végétalisé Urban Garden peut réduire de 80% les composés organiques volatils (benzène, toluène…) et de 50% environ les polluants précurseurs de l’ozone (oxyde d’azote)."
 

 

Par Grennforlife et Sébastien Bohler - Image Gsky

 

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